Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sweet paranoide

Sweet paranoide
Publicité
Archives
5 mars 2009

Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !

 

Ah ma Fraintche-Comtè, berceau de mon enfance, tu m'as vu chialer au fin fond de tes contrées et arquer dans les méandres de mes joies et de mes souffrances. Il y a 7 ans maintenant que j'ai dû te quitter et je ne peux m'empêcher de penser à ce qui nous unis. Je suis si fière d'être comtoise et je le serai toute ma vie. Aujourd'hui je me balade entre tes feuillus, ceux de Chaux les plus connus, alors que mes ancêtres ont brulés vifs dans tes clochers sous le marquis de Reynel et son épée.

A Sochaux d'où je viens se côtoient les ballons et les félins, les souvenirs de mon adolescence me tiennent aujourd’hui par la main. Et non loin de ta Petite Sibérie, nous passions de longues soirées là où les températures descendent parfois à – 40°. Heureusement qu’on sait faire de la bonne gnôle pour se réchauffer le gosier, une soirée autour d’un verre de vin de paille et d’un bon Comté, c’est le bonheur assuré !

C’est en te quittant que je me suis rendue compte de ta richesse toi qui est pourtant souvent vilipendé, tu ne respires pourtant pas la tristesse. Ah c’est sûr tu es une terre de travailleur dont beaucoup s’oublie dans les bras de ta fée verte mais tu regorges aussi dans tes milles étangs de beaux trésors enfouis. Les contes et légendes alimentent les veillés autour du feu comme celles de la Vouivre et de la Fée Arie, enfants on espérait pouvoir un jour être l’audacieux qui volerait l’escarboucle de ce monstre affreux.

Tu as également vu grandir de grands noms de notre pays : De Louis Vuitton à Cadet Rousselle en passant par Courbet et Pergaud, sans oublier Rouget de Lisle et Hugo.

On ne peut t’évoquer sans penser à Thiefaine, cet artiste au phrasé sans haine, et qui à son époque t’avait déjà faire honneur toi notre région avec notre spécialité dans une de ses chansons :

"La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'Arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi"

Mon gars tu prends le méton
Que tu verses dans le caquelon
Avec de l'ail, avec du beurre
Avec ton manche, avec ton cœur
Et faut touiller ça c'est sûr
Sinon ça devient de la confiture
La cancoillotte c'est tout un art
Il faut rien laisser au hasard

La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'Arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts"

Il est clair qu'avec les doigts c'est bien meilleur et c'est comme ça qu'on reconnait les Comtois de coeur!

Publicité
Publicité
5 mars 2009

C'est parce qu'il est un commencement que l'homme peut commencer


Je m'appelle Nath, j'ai 32 ans et je suis arrivée à un moment de ma vie où celle-ci me parait bien triste.
La psychanalyse me laissant perplexe, je préfère laisser aller mon inconscient et écrire ce qui m'affecte réellement. Je n'ai aucune prétention, je ne sais pas écrire, juste un "recueil" de mon mal-être pour me permettre peut être d'aller de l'avant et de sortir de ce puits sans fond sombre et froid.

 

Parallèlement à cet état d'esprit assez sombre et mélancolique, je suis admirative du travail d'un de nos plus grand poètes français Hubert Félix Thiéfaine. Pourquoi évoquer cet artiste...et bien simplement car il m'a suivi, tenu par la main pendant toute ma jeunesse, période de ma vie dont je  suis très fière et de ce fait nostalgique. Il était donc normal d'évoquer ce lien imaginaire entre nos deux vies. Chaque chanson me rappelle des souvenirs, me replonge dans des moments de ma vie que je ne veux pas oublier.

Publicité
Publicité
Publicité